Sans la musique, la vie serait une erreur.
Nietzsche
Coucou les Lutins !
Aujourd'hui, j'inaugure une nouvelle section, dédiée à la musique. Je ne suis certes pas critique musicale, je cherche juste à exprimer mon impression sur certains albums, certaines chansons, certains groupes. Je commencerai donc par l'album Prisoners, de The Agonist.
Sont-ils prisonniers ? Devrais-je les libérer ?
The Agonist - Prisoners |
Après un très bon Once Only Imagined sorti en 2007, suivi de l'excellent Lullabies For The Dormant Mind, The Agonist nous livre aujourd'hui son 3e opus, Prisoners. Le groupe, formé d'Alissa White-Gluz au chant (chant clair et scream), de Danny Marino et Pascal Jobin aux guitares, Chris Kells à la basse et Simon McKay à la batterie, vient de prouver qu'une fois de plus il a de l'énergie et de la rage à revendre.
Tracklist :
1. You're Coming With Me
2. The Escape
3. Predator And Prayer
4. Anxious Darwinians
5. Panophobia
6. Ideomotor
7. The Lonely Solipsist
8. Dead Ocean
9. The Massed Of The Earth
10. Everybody Wants You (Dead).
11. Revenge Of The Dadaists
11 pistes, rien d'inhabituel chez The Agonist, mais alors que Once Only Imagined proposait l'intro Synopsis et l'interlude Chiaroscuro, que Lullabies For The Dormant Mind nous proposait de souffler avec l'interprétation a cappella du thème du Lac des Cygnes, ici, que nenni, de la patate, du métal, du gros son pendant presque tout le CD. Certes, l'intro de You're Coming With Me et de Revenge Of The Dadaists apparaissent certes calmes, mais ne vous y fiez pas, c'est pour mieux embrayer sur des riffs rapides et agressifs. De même, s'il y a quelques interludes au milieu des chansons, comme Ideomotor, ou dans Everybody Wants You (Dead). qui fait d'ailleurs penser à un western (oui, j'ai une imagination débordante, je sais), on n'a cette fois pas de piste entière véritablement calme. Le groupe canadien joue toujours aussi bien, le son est nickel, amateur de son "crasseux", passez votre chemin. Les textes sont toujours aussi bien écrits, percutants, poignants.
Alors qu'à la fin de Martyr Art, présent sur Lullabies, nous, petits francophones avions eu notre petit instant de gloire avec deux phrases en français, à savoir "Accablées de misère en décembre, les muses se baignent en flammes./ Noyées dans l'ombre elles disparaissent, attendant le divin peintre de l'univers, le Soleil." (ne me demandez pas ce qu'ils voulaient exprimer précisément), les Canadiens réitèrent l'expérience, et Revenge Of The Dadaists débute sur deux phrases parlées par Alissa, et qui reflètent très bien le contenu de l'album : "Sont-ils prisonniers ? Devrais-je les libérer ?"
Car oui, Prisoners porte effectivement bien son nom. L'album traite de l'asservissement de l'esprit par la religion entre autres, du danger de notre planète qui se meurt (le groupe étant très respectueux de la nature) et, sans doute une métaphore, d'enfants fuyant le domicile familial, avec The Escape et The Massed Of The Earth.
Seule différence notable entre cet album et les précédents, l'artwork. Alors que les autres albums étaient décorés des artworks de Natalie Shau, Alissa explique ici que le groupe voulait cette fois un visuel plus chaotique, à l'image de l'album. Bien que j'adore les travaux de la Lituanienne et que j'aie été un peu déçue de ne pas en retrouver encore ici, ce visuel me convient tout à fait.
Petite anecdote : sur Spirit of Metal, le groupe était classé metalcore à l'époque du 1er album, et est maintenant rangé parmi les groupes de death mélodique.
Pour conclure, comme les mots me manquent pour décrire la richesse de cet album, je dirais que le groupe sait poursuivre dans son style tout en innovant et que cet album de qualité suit dignement ses prédécesseurs, et que tout comme eux, il a une place de choix dans ma discothèque. Je le recommande chaudement !
Photo promo de Prisoners |
Tracklist :
1. You're Coming With Me
2. The Escape
3. Predator And Prayer
4. Anxious Darwinians
5. Panophobia
6. Ideomotor
7. The Lonely Solipsist
8. Dead Ocean
9. The Massed Of The Earth
10. Everybody Wants You (Dead).
11. Revenge Of The Dadaists
11 pistes, rien d'inhabituel chez The Agonist, mais alors que Once Only Imagined proposait l'intro Synopsis et l'interlude Chiaroscuro, que Lullabies For The Dormant Mind nous proposait de souffler avec l'interprétation a cappella du thème du Lac des Cygnes, ici, que nenni, de la patate, du métal, du gros son pendant presque tout le CD. Certes, l'intro de You're Coming With Me et de Revenge Of The Dadaists apparaissent certes calmes, mais ne vous y fiez pas, c'est pour mieux embrayer sur des riffs rapides et agressifs. De même, s'il y a quelques interludes au milieu des chansons, comme Ideomotor, ou dans Everybody Wants You (Dead). qui fait d'ailleurs penser à un western (oui, j'ai une imagination débordante, je sais), on n'a cette fois pas de piste entière véritablement calme. Le groupe canadien joue toujours aussi bien, le son est nickel, amateur de son "crasseux", passez votre chemin. Les textes sont toujours aussi bien écrits, percutants, poignants.
Photo promo pour Lullabies For The Dormant Mind |
Alors qu'à la fin de Martyr Art, présent sur Lullabies, nous, petits francophones avions eu notre petit instant de gloire avec deux phrases en français, à savoir "Accablées de misère en décembre, les muses se baignent en flammes./ Noyées dans l'ombre elles disparaissent, attendant le divin peintre de l'univers, le Soleil." (ne me demandez pas ce qu'ils voulaient exprimer précisément), les Canadiens réitèrent l'expérience, et Revenge Of The Dadaists débute sur deux phrases parlées par Alissa, et qui reflètent très bien le contenu de l'album : "Sont-ils prisonniers ? Devrais-je les libérer ?"
Car oui, Prisoners porte effectivement bien son nom. L'album traite de l'asservissement de l'esprit par la religion entre autres, du danger de notre planète qui se meurt (le groupe étant très respectueux de la nature) et, sans doute une métaphore, d'enfants fuyant le domicile familial, avec The Escape et The Massed Of The Earth.
Seule différence notable entre cet album et les précédents, l'artwork. Alors que les autres albums étaient décorés des artworks de Natalie Shau, Alissa explique ici que le groupe voulait cette fois un visuel plus chaotique, à l'image de l'album. Bien que j'adore les travaux de la Lituanienne et que j'aie été un peu déçue de ne pas en retrouver encore ici, ce visuel me convient tout à fait.
Petite anecdote : sur Spirit of Metal, le groupe était classé metalcore à l'époque du 1er album, et est maintenant rangé parmi les groupes de death mélodique.
Pour conclure, comme les mots me manquent pour décrire la richesse de cet album, je dirais que le groupe sait poursuivre dans son style tout en innovant et que cet album de qualité suit dignement ses prédécesseurs, et que tout comme eux, il a une place de choix dans ma discothèque. Je le recommande chaudement !
Je penserai à toi si jamais je tombe dessus un jour, la description que tu en donnes fait envie ^^
RépondreSupprimerAh, super ! =D
SupprimerY a 3 clips sur youtube en attendant qu'ils en fassent un pour cet album ; )
Oh, j'adore leurs chansons ! C'est tout à fait mon genre ! :3
RépondreSupprimer(j'aime beaucoup "Ideomotor", en tout cas :D)
En plus, la chanteuse est jolie ! 8D
RépondreSupprimerOui, elle est méga classe *_*
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